Le ministre des finances japonais n’est pas d’accord avec des avantages fiscaux pour les crypto-monnaies

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Le ministre des finances japonais n’est pas d’accord avec des avantages fiscaux pour les crypto-monnaies

By Benson Toti - Minute de lecture

Le vice-premier ministre et ministre des finances, Tarō Asō, est réticent à taxer les crypto-monnaies en utilisant les mêmes paramètres que les actions

Le vice-premier ministre et ministre des finances du Japon, Tarō Asō, a révélé qu’il était en désaccord avec le projet d’abaisser la taxe sur les crypto-monnaies au même niveau que celle sur les actions.

Lors de la commission des finances de la Chambre des représentants, Asō a déclaré qu’il n’y avait aucune raison de réduire la taxe sur les crypto-monnaies à 20 %.

« Sur 1 900 billions de yens [17,6 milliards de dollars] d’actifs financiers détenus par les ménages au Japon, environ 900 billions de yens [8,4 milliards de dollars] sont actuellement détenus sous forme de dépôts en espèces, ce qui est anormal » a-t-il déclaré.

Bien que l’industrie locale des crypto-monnaies fasse des progrès significatifs, de nombreuses entreprises et personnes dépendent encore de l’argent liquide. Bien que le Japon soit le berceau de la crypto-monnaie, il a été difficile d’encourager les investisseurs en capital-risque japonais à investir leur argent dans la monnaie numérique. C’est la raison pour laquelle il ne serait pas nécessaire d’ajuster les taux d’imposition des crypto-monnaies.

Le Japon classe actuellement les revenus tirés des monnaies numériques provenant de transactions, du minage et de prêts dans la catégorie des revenus divers – et applique actuellement un taux d’imposition pouvant aller jusqu’à 55 %. À l’inverse, un taux d’imposition fixe de 20 % est appliqué aux bénéfices provenant des actions.

Le pays a renforcé sa surveillance réglementaire sur les crypto-monnaies en introduisant des amendements à la loi sur les transactions de production financière (FIEA) et à la loi sur les services de paiement (PSA). Ces amendements sont entrés en vigueur au début du mois de mai.

Grâce à cette législation, le gouvernement japonais a changé la dénomination « crypto-monnaies » pour « crypto-actifs ». Il a également réduit l’effet de levier disponible pour trader les crypto-monnaies sur marge de x4 à x2.

Le Japon est l’un des rares pays à avoir pris des mesures proactives pour développer son secteur des crypto-monnaies. La banque centrale du pays étudie également la possibilité de lancer sa propre crypto-monnaie (CBDC – crypto-monnaie de banque centrale). Coinidol a indiqué que la Banque du Japon a déjà commencé à étudier la possibilité de lancer sa propre CBDC.

En février de cette année, la Banque du Japon a publié un rapport indiquant que l’émission et la circulation de sa CBDC pourraient déclencher d’autres aspects importants de la structure monétaire ainsi que de l’économie, tels que l’intermédiation des fonds des institutions bancaires et le mécanisme de transmission de la politique fiscale.

Pour atténuer ce problème, les régulateurs financiers japonais continuent d’envisager d’assouplir certaines barrières telles que les politiques fiscales, et de niveler le terrain pour accroître l’adoption massive de crypto-actifs et de la technologie de la blockchain par les citoyens japonais.

Traduit par Carolane de Palmas