Le faux jeton Dubaicoin grimpe de 1 000 % avant d’être démasqué

Le Dubaicoin a été lancé il y a quelques jours sur un faux site internet et sa valeur a augmenté de plus de 1 000 % avant d’être officiellement dénoncé.

Le Dubaicoin a soi-disant été lancé il y a quelques jours et ses performances ont été excellentes. Développé par une société qui se fait appeler Arabianchain Technology, le réseau prétendait être la première blockchain publique, décentralisée et axée sur le consensus dans la région MENA.

Le 27 mai, le Centre de sécurité électronique de Dubaï a été informé de l’existence de ce jeton, qui se présente comme la crypto-monnaie officielle de Dubaï, et est intervenu en publiant cet avertissement sur Twitter :

La véritable société ArabianChain Technology a ensuite pris ses distances par rapport à cette devise, en signalant que le lien indiqué dans le communiqué de presse dub-pay.com/en/ est un faux lien :

Selon le Khaleej Times, ArabianChain a lancé une enquête complète sur la façon dont ses identifiants ont été utilisés de cette manière frauduleuse. Les principales plateformes de suivi des crypto-monnaies ont désormais retiré la fausse devise de leurs sites internet afin d’éviter que d’autres investisseurs ne soient attirés par le taux de croissance impressionnant et ne perdent leurs fonds.

Le faux communiqué de presse affirmait que « DubaiCoin pourra bientôt être utilisé pour payer une série de biens et de services en magasin et en ligne, avec l’intention claire que la devise soit utilisée à la place des devises traditionnelles garanties par les banques. La circulation de la nouvelle devise numérique sera contrôlée à la fois par la ville elle-même et par des courtiers agréés ».

L’envolée de la valeur de la devise va à l’encontre de la tendance des autres grandes monnaies virtuelles telles que le Bitcoin et l’Ethereum, qui ont toutes deux enregistré des pertes d’environ 10 % au cours de la semaine dernière. Selon Crypto.com, près de 600 000 $ de DubaiCoins ont été tradés avant l’intervention des autorités :

Cliquer sur le lien fourni dans le communiqué de presse conduit maintenant à un site internet bloqué.